Parcours | Atelier | Contributeur | Crédit | Version |
---|---|---|---|---|
Itérations et conduite de projet |
Rétrospective |
Pierre Bouvier-Muller (V1) |
CC-BY |
1 |
Il y a au moins 3 éléments non négligeables dans la conduite du changement :
- Ou est-ce qu'on va ? Quel est l'objectif, sa finalité, quelle est la vision ?
- D'ou est-ce qu'on part ?
- Comment-on y va, quels sont les moyens mis en oeuvre, avec qui ?
C'est une partie primordiale et trop souvent négligé en entreprise, où en général, on se focalise sur ce qu'on va mettre en place plutôt que pourquoi on le met en place.
Il est important de passer du temps sur cette vision et le sponsor du changement doit être capable d'expliquer pourquoi et pour quoi le changement est en oeuvre. Trop souvent on se focalise sur le comment.
La partie opérationnelle de la vision peut être déclinée avec la méthode QQOQCOP (Who dit What ? Where, When and Why ?) :
Q - Quoi : objet, action, phase, opération.
Q - Qui : parties prenantes, acteurs, responsables.
O - Où : lieu, distance, étape.
Q - Quand : moment, planning, durée, fréquence.
C - Comment : matériel, équipement, moyens nécessaires, manières, modalités, procédures.
P - Pourquoi : motivations, motifs, raisons d'être, etc.
Cette vision doit être écrite, partagée, lisible.
En anglais, on fait souvent référence au "gap analysis". D'accord nous avons une vision, mais quel est notre état actuel. Dans une bonne conduite du changement, on commencera par un audit qui prend souvent en compte la maturité de l'organisation. Si la changement concerne la culture d'entreprise (pour qu'elle gagne en éthique par exemple), alors on utilisera un outil comme la spirale dynamique
Historiquement, la référénce pour la conduite du changement qui reprend les étapes précédentes est la matrice de Kotter
Telle qu'elle est écrite, elle correspond à des entreprises peu matures. Ceci dit, ses éléments sont intéressants à garder en tête et peuvent être source d'inspiration.
Pour une conduite du changement plus douce, plus subtile et s'incrivant dans un paradigme éthique, nous recommandons l'approche appriciative